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Laura Périchon
Les chemins du deuil : transformer les relations entre les vivants et les morts
Quand un proche disparait, ce qui de lui vit encore se voit appelé à la transformation. Le décès requiert ainsi une métamorphose, tant des vivants que des morts. Les chemins que prennent ces métamorphoses se voient tracés par l’histoire du défunt et de la relation avec lui, par les circonstances qui entourent le décès, ainsi que par les conceptions que nous pouvons avoir de la vie et de la mort. Sur ces chemins, les personnes ayant perdu un proche se voient régulièrement confrontées aux interpellations des défunts auxquelles elles cherchent à donner sens afin d’y répondre et de tisser ainsi des liens nouveaux et apaisants. Pour que de tels liens puissent s’établir, des professionnels peuvent aider en favorisant des échanges fructueux entre vivants et morts, conduisant à des transformations salutaires.
Dans cet exposé, nous aborderons le deuil et sa dimension relationnelle sous l’angle à la fois de la psychologie et de l’anthropologie, en mettant en lumière nos eschatologies occidentales et nos manières d’envisager et de vivre la mort et le deuil.
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Gabriel Ringlet
RÉENCHANTER LES RITES
En fin de vie, jusqu’à la mort
Célébrer dans l’existence, c’est fondamental et cela concerne les croyants comme les non croyants. C’est que le rite est en nous. Et nous en avons besoin comme de pain. Encore
faut-il s’interroger sur la qualité des rites et oser les réenchanter.
Très engagé dans les soins palliatifs et l’accompagnement des personnes en fin de vie, Gabriel Ringlet racontera sa pratique de la célébration et montrera, à travers de nombreuses situations vécues, pourquoi et comment il est si important d’encourager une démarche créative pour que la vie reste la plus vivante possible, jusqu’au bout. Il dira aussi pourquoi il est si important qu’aujourd’hui chacune et chacun ose devenir célébrant(e).

Patrice Van eersel
Et si la conscience se riait de la mort ?
Leur cœur s’est arrêté. Ils se sont sentis partir… Et puis ils sont revenus, métamorphosés. Plus altruistes et débarrassés de leur peur de mourir. Dans C'est pas la mort (éd. XXI bis), le journaliste Patrice van Eersel reprend son enquête sur les EMI (expérience de mort imminente) menée il y a 40 ans et rassemblée à l'époque dans le best-seller La Source noire. Les scientifiques sceptiques d'alors l’admettent aujourd’hui : aux portes de la vie, « quelque chose » échappe aux paradigmes en place. Et si la conscience ne se réduisait pas à la matière ? Et si elle se riait de la mort ?
Cette évolution vers ce qui pourrait ressembler à une sagesse humaniste a été sans doute le point fort du colloque « Médecine et états de conscience proches de la mort », organisé à Paris en 2020 par le fonds Conscience sans frontières, lancé par la psychiatre et psychanalyste Laurence Lucas Skalli. S’y sont côtoyés des chercheurs ou thérapeutes aussi incontestés que Steven Laureys, Étienne Klein, Axel Kahn, Emmanuel Hirsch, Marie de Hennezel, Alain Toledano et une bonne quinzaine d'autres.
Cette nouvelle attitude d’humilité de l’intelligentsia scientifique face à un phénomène aussi fantastique que l’EMI signale pour l'auteur une bonne santé de notre corps social. Le résultat pratique est que se multiplient de nouvelles approches compassionnelles vis-à-vis des personnes en fin de vie. Cessant de séparer le corps, l’esprit et l’âme, elles aident aussi bien celle ou celui qui va partir que ceux et celles qui vont devoir en faire le deuil.
Et sur le plan théorique, cette attitude conduit à l’émergence d’une phénoménologie, encouragée par des philosophes des sciences comme le professeur Michel Bitbol, qui conseille à l’ensemble des chercheurs de momentanément renoncer à résoudre l’« énigme métaphysique » posée par l’EMI, pour se concentrer sur l’écoute subjective, attentive et bienveillante, des récits des personnes dont la vie a été bouleversée à jamais par l’étonnante traversée.

Claude Virot
Les vivants et leurs morts.
“Les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents” dit St Augustin. Il nous rappelle ainsi qu’après la mort d’un proche, les vivants continuent à entretenir des relations avec le défunt. Que ce défunt garde une place plus ou moins importante dans la vie quotidienne des vivants. La qualité de cette relation est fondamentale pour la qualité de vie des vivants. Tous les cas où le mort est absent, ou trop présent, ou dans les cas les plus complexes, devenu un fantôme, appellent une intervention thérapeutique. La transe hypnotique, par le processus de conscience amplifiée, est un outil précieux pour rétablir l’harmonie entre le monde des vivants et le monde des morts.


Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier, une interview de Marcelin Willems
Cette conférence prendra la forme d'une interview menée par Marcelin Willems, à propos du dernier livre de Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier : "ConneXions, études des contacts avec l'invisible", paru dernièrement aux Editions Trédaniel.
Délires psychotiques... ou accès à une réalité infiniment plus vaste?
Au printemps 2013, un phénomène étonnant se produit au cours d’une expérience scientifique, menée par Sylvie Dethiollaz et Claude CharlesFourrier, dans le but d’étudier les capacités de clairvoyance de NicolasFraisse. Des « voix invisibles » chuchotent à l’oreille de ce dernier des indications précises, qui lui permettent d’obtenir un taux de réussite exceptionnel.
Cet événement troublant marque pour eux le début d’une étude approfondie. Ils découvrent que près d’un tiers des personnes interrogées dans la population générale reconnaissent avoir déjà entendu une ou plusieurs « voix » qui les auraient aidées à un moment de leur vie. C’est aussi le cas de célébrités, à l’instar de Socrate, Jung, Gandhi ou encore Victor Hugo qui ont tous affirmé que des « voix » avaient parfois été à la source de leur inspiration.
Ils nous parleront non seulement de ces expériences de channeling mais aussi de leur vision de la Conscience et de la Réalité, basée sur leurs 25 années de recherche à ISSNOE et également de leurs propres expériences personnelles.